The Bay (2012)

On vous attire avec une histoire cohérente de bactéries et après tout part en couille. Et on se retrouve avec un délire sur un parasite qui aurait muté au point d'essayer de s'attaquer à des sous-matins (en plus des bactéries, hein: parce qu'il faut bien expliquer les bubons et autres furoncles aussi... Je vous disais que ça partait en couille). Vive la drogue encore une fois!
Les scènes absurdes se succèdent: un flic infecté tue un de ses collègues sans aucune raison apparente, il ne délire même pas. Un type ne se rend même pas compte qu'il a une énorme plaque de bubons dans le cou avant qu'on ne lui dise... Pourtant, ça doit au moins gratter, brûler ou faire mal, un truc pareil, mais bon. Et la journaliste qui nous explique que le gouvernement après coup a déclaré que l'épidémie était due à la chaleur. Mais looool! Et ils ont éliminés les survivants pour ne pas que ça s'ébruite? Ah bein non, tiens, vu que la journaliste nous fait son petit reportage tranquilou. Aussi plausible que la majorité des théories du complot qui fleurissent sur le net...
En fait rien n'est cohérent. On nous explique tout ça par la pollution. Et on ne nous épargne rien: merde de poulet, déchets d'usine, déchets nucléaires... Démerdez-vous avec ça! Du jour au lendemain = les poissons meurent et les hommes aussi à cause d'une crevette géante nucléaire/bactérie dégueue/scénario écrit par un gosse de dix ans.
Et bien sûr, gage de qualité : caméra à l'épaule (ça coute pas cher, mais vous ne verrez rien.)